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Jardin du Musée Jacques Chirac-Quai Branly

  • Beau cerisier au jardin du musée Jacques Chirac.

  • Belle alternance de matériaux au jardin du musée Jacques Chirac.

  • Canards colverts au jardin du musée Jacques Chirac.

  • Mur végétal de Patrick Blanc sur le musée Jacques Chirac..

  • Siège sous l'ombrière des vigames, au jardin du musée Jacques Chirac.

UN PEU D’HISTOIRE

Le site qui accueille le musée fût pendant des siècles une Île : l’île Maquerelle appelée île aux Cygnes à partir de l’ordonnance royale du 16 octobre 1676, demandant le rassemblement hivernal sur l’île de tous les palmipèdes évoluant sur le fleuve entre st Cloud et Corbeil.

Entre 1780 et 1812, le chenal séparant l’île de la berge fût comblé, permettant l’installation d’un dépôt de marbre fréquenté par Rodin, et en 1827 d’une grande manufacture de tabac très polluante.

De 1852 à 1937, l’emplacement exact du musée actuel était occupé par le garde-meubles national qui jouxtait les anciennes écuries de Napoléon III, construite en 1861 et devenues depuis le républicain palais de l’Alma.

Durant l’exposition de 1937, le lieu abrita le centre des métiers d’Art, puis après la seconde guerre mondiale des bâtiments provisoires du ministère de l’équipement, même si le plan d’occupation des sols de Paris prévoyait un jardin d’une surface minimale de 7500 m2.

Dans les années 1990, on envisagea la création d’un Centre de conférences internationales dont l’idée sera abandonnée au profit d’un musée des Arts premiers, à l’initiative du Président Jacques Chirac. En 1999, un concours international désigna l’architecte Jean Nouvel qui porta la surface d’espaces verts à 17500 m2 en installant son bâtiment sur pilotis. C’est le paysagiste Gilles Clément, qui avait déjà partiellement réalisé le parc André Citroën en 1992, qui va créer le très beau jardin, contrastant avec le bâtiment grâce à son style très naturel faisant la part belle aux fougères et aux graminées.

Le paysagiste décrit son oeuvre comme une  » savane arborée « , dédiée à la tortue, animal symbolique très important dans de nombreuses civilisations.

L’artiste Yann Kersalé a embelli le jardin de ses créations lumineuses et poétiques et le botaniste Patrick Blanc a prolongé la végétation sur 730 m2 de mur donnant sur le quai Branly.

Ouvert au public en juin 2006, le jardin est un havre de biodiversité entre Seine et Champs de Mars.

CHOSES REMARQUABLES

L’amphithéâtre, les incrustations animales au sol, les installations lumineuses de Yann Kersalé, la clairière de la cistude et celle du Candi, l’ombrière des vigames, les pavés de schiste ardoisier…

FAUNE

Le jardin accueille de nombreux passereaux, ainsi que des canards colverts et des poules d’eau dans le plan d’eau donnant sur la rue de l’Université. J’y ai déjà observé une bécasse des bois en migration.

FLORE

Les arbres sont surtout des chênes et des érable côté Nord et des cerisiers et des magnolias côté sud. Le sous-bois est tapissé de nombreuses fougères, graminées et ellébores. Un très rare pin wollemi australien y a été planté récemment.

 

➡️ Retrouvons nous au croisement entre l’avenue de la Bourdonnais et le quai Jacques Chirac.