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Visite guidée du Parc Pierre Lagravère

  • Balade au parc Lagravère.

  • Balade naturaliste au parc Lagravère.

  • Balade naturaliste au parc Pierre Lagravère.

  • Parc Pierre Lagravère, vue depuis les bords de Seine.

  • Parc Pierre Lagravère, maison pat Jacques Emile Le Carron.

UN PEU D’HISTOIRE

Il existait autrefois sur le site deux îles, séparées par un petit bras de la Seine au bord duquel se trouvait un moulin dont la présence était attestée depuis 1516.

À partir de 1754, sur des terrains appartenant à Jacques Robert Lecomte, procureur au Chatelet, Claude-Henri Watelet commença l’aménagement de jardins qui allaient devenir célèbres sous l’appellation de parc de Moulin Joly. Monsieur Watelet était receveur des finances d’Orléans mais aussi peintre, poète, sculpteur, auteur dramatique et violoniste.

A partir des années 1760, le parc fut un des premiers de France à incorporer des éléments du style « à l’anglaise », et reçu nombre de visiteurs admiratifs de cette nouvelle mode, tels les peintres François Boucher, Hubert Robert, Elisabeth Vigée-Lebrun ou encore Diderot, Condorcet ou l’Abbé Delille. Louis XVI et Marie Antoinette viendront également admirer ce lieu novateur qui sera décrit par Antoine Nicolas Dezallier d’Argenville dans l’édition de 1779 de son livre  » Voyage pittoresque de Paris « .

On découvre dans ce livre que des poèmes étaient gravés dans divers points du jardin, tels celui-ci: La Liberté parle: « Tristes ambitieux ne quittez point la Cour, ne venez point ici profaner ce bocage, je suis la Liberté, j’habite ce séjour, j’en ai même exilé l’Amour, car l’Amour est un esclavage. Ici, j’offre aux coeurs purs tous les trésors du sage : les Arts, les doux loisirs, des plaisirs sans transports, l’Amitié, le repos des fleurs et de l’ombrage ».

Après la Révolution, le jardin disparait progressivement, le moulin est détruit en 1811 et sous Louis Philippe une digue est construite sur la rive de Seine, du haut de laquelle les peintres Caillebotte, Sisley ou Monet réaliseront des tableaux bucoliques.

Le 1850, le petit chenal entre les deux îles est comblé et la nouvelle entité garde le nom d’Île Marante, le site redevenant alors un simple lieu de pâturage et maraîchage.

En 1965, le bras de Seine séparant l’île de la berge est comblé à son tour et la digue arasée pour permettre la création de l’autoroute A86.

Dès 1969 on décide de créer un parc, ouvert en 1973 sous le nom de parc de l’Île Marante et dédié en 1985 à Pierre Lagravère qui fût le premier président du conseil général des Hauts de Seine, entre 1967 et 1970.

Le parc initial a été créé par le paysagiste Pierre Roulet et les aménagements postérieurs par l’atelier Bruel/Delmar, à partir de 2004.

D’une superficie de 26 ha, le site présente un aspect très naturel, accueillant surtout des arbres et arbustes d’Île de France, et se situe sur le parcours de la promenade bleue qui, sur neuf kilomètres, relie Rueil Malmaison et Colombes.

CHOSES REMARQUABLES

La maison du parc, imaginée par l’architecte Jacques Emile Lecaron, en hommage aux fabriques du XVIIIe siècle, l’aire de brumisation, les nombreux gabions, la zone humide et son éolienne, le belvédère avec vue sur le moulin de Sannois bâti en 1759, la garenne…

FAUNE

Le parc est fréquenté par les lapins, fouines, hérissons, renards, faucons crécerelles, éperviers et de nombreux passereaux.
En bords de Seine on peut observer cygnes, grands cormorans, hérons cendrés, mouettes rieuses et goélands.

FLORE

Dans les prairies prospèrent de nombreuses orchidées sauvages et un caroubier peut être observé en pleine terre.
En plus des arbres indigènes, le parc accueille micocouliers, tulipiers de Virginie, tilleul de Henry, chicot du Canada, Zelkova serrata, Metasequoia…

 

➡️  Retrouvons nous à l’angle de la D992 et de la bretelle provenant de l’autoroute A86, entre la station du T2 « Parc Pierre Lagravère » et le pont de Bezons.