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Parc de la Poudrerie: buse variable et corneille noire.
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Parc de la Poudrerie: canal de l'Ourq avec Montmartre à l'horizon.
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Parc de la Poudrerie: hêtre jovial.
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Parc de la Poudrerie: vestige de la poudrerie et préparatifs de concert.
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Parc de la Poudrerie: vestige d'un bâtiment.
Un peu d’histoire
La première poudrerie fût créée en 1865 afin de fournir des poudres noires civiles, sources de revenu pour le Second Empire.
Le site, situé dans une forêt loin des zones urbanisées pouvait être ravitaillé par le chemin de fer ou le canal de l’Ourcq.
De manière très originale, la chaudière centrale alimentait des ateliers disposés en demi cercle à 110 m de distance pour limiter les risques d’explosion.
Rapidement une seconde usine dite « en linéaire « fut implanté sur le site, les bâtiments étant implantés sur deux lignes parallèles.
Chaque bâtiment, il y en eu jusqu’à 300, était composé d’une verrière sur bois complété d’un élément en maçonnerie, seule partie encore visible aujourd’hui.
Afin de lutter contre les incendies, quatre mares et un réseau de fossés furent creusé, ce dispositif étant complété par des levées de terre plantée de platanes pour atténuer le souffle d’éventuelles explosions.
Le site, qui employa jusqu’à 3000 personnes, fonctionnait comme un campus isolé dans la forêt, avec ses bâtiments administratifs, de production et de stockage, ses laboratoires et ses champs de tir…
La poudrerie a cessé ses activités en 1973 et le ministère des armées a cédé la place au futur ministère de l’environnement, en vue de créer un parc public.
Afin de préserver la mémoire du site, une trentaine de bâtiments ont été conservé et un musée des poudres a été créé.
Depuis 2006, le parc fait partie du réseau Natura 2000 en Seine st Denis.
Choses remarquables
Le canal de l’Ourcq et la butte Montmarte à l’extrémité de sa perspective.
Les mares et les fossés, le pavillon Maurouard et d’autres bâtiments.
Faune.
L’hôte le plus remarquable du parc est le pic noir.
De nombreux rapaces fréquentent le site, signe de la bonne santé du milieu : Buses, faucons crécerelle et hobereau, épervier d’Europe et chouette hulotte.
Des perruches à collier sont également présentes et profitent des grands platanes creux où elles installent leurs nids.
Flore.
Le parc se présente comme un bois d’espèces indigènes parsemé de quelques espèces exotiques.
⇒ Retrouvons nous devant la gare du RER B, station Vert Galant.