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Jardins, bois et étang du Plessis Robinson

  • Bois-et-étang-du-Plessis-Robinson,-cité-jardins-basse.

  • Bois-et-étang-du-Plessis-Robinson,-mare-dans-le-bois-de-la-Garenne.

  • Bois-et-étangs-du-Plessis-Robinson,-ancien-château-Montesquiou.

  • Bois-et-étangs-du-Plessis-Robinson,-château-de-la-Solitude.

  • Bois-et-étangs-du-Plessis-Robinson,-sarcelle-à-collier-sur-l'étang-Colbert

UN PEU D’HISTOIRE

Lorsque le nom de Plessis apparaît en 839 pour la première fois dans un texte, c’est pour désigner un hameau dépendant du village de Chatenay, avant de devenir en 1156 une paroisse indépendante, aux quelques maisons regroupées autour de son église construite en 1112, dont le clocher demeure actuellement le monument le plus ancien de la ville.

Au cours du temps, plusieurs seigneurs importants accoleront leur patronyme au nom du village qui deviendra le Plessis Raoul sous le règne de Philippe Auguste, puis le Plessis Piquet à l’époque du roi Charles VI.

Au XVIIe siècle, le village connaîtra d’importantes transformations avec la création du monastère des Feuillants en 1614, le creusement de l’étang Colbert en 1682, ainsi que l’agrandissement du château et la création d’une grande terrasse dominant la vallée de la Bièvre par le Maréchal de Montesquiou Dartagnan vers 1700.

A la Révolution, le village prit le nom de Plessis Liberté, le château fût vendu comme bien national et le monastère des Feuillants fut entièrement détruit.

Au XIXe siècle, le château appartint à des personnages importants tels le député James Odier, 1798-1864, ou l’éditeur Louis Hachette, 1800-1864 qui furent chacun maires du village.

L’installation dans un grand châtaignier d’une première guinguette, baptisée le Grand Robinson en 1848 par Joseph Gueusquin, 1819-1889, suscita de nombreuses initiatives semblables et l’adoption du nom actuel de la commune en 1909.

Au XXe siècle, le village va se développer, notamment sous l’impulsion de la société des HBM ( habitations bon marché ) qui fera construire dans l’entre deux guerres les cités jardins basse et hautes, avant la création à partir de 1990 d’un  » coeur de Ville  » imaginé par l’architecte François Spoerry, connu pour son travail à Port Grimaud dans le Var.

Nichée dans sa vallée et entourée de bois et de parcs, la ville du Plessis Robinson compte actuellement environ 30000 habitants.

CHOSES REMARQUABLES

La cité jardin basse, le parc Henri Sellier, le « coeur de ville » et son jardin, l’église st Jean Baptiste, le boulet de canon suspendu, le château devenu Mairie, le bois de la Solitude et ses ruines, le bois de la Garenne et ses ruches, sa mare et les vestiges du monastère des Feuillants, l’étang Colbert et ses oiseaux…

Faune

La présence des bois permet la présence de nombreux oiseaux dont des rapaces, faucons crécerelle et hobereau, épervier et chouette hulotte. Dans le parc Henri Sellier cohabitent l’écureuil roux et l’écureuil de Corée.

Flore

Le parc Henri Sellier accueille des arbres très anciens, tant indigènes ( chênes, hêtres… ) qu’exotiques ( Sequoiadendron, cèdre du Liban…). Le bois de la Solitude abrite une petite colonie d’orchidées sauvages ( Epipactis helleborine ).

 

=> Retrouvons nous devant la gare RER B du Plessis Robinson.