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Jardins et forêt de st Germain en Laye

  • St-Germain-en-Laye,-chemin-dans-la-forêt

  • St-Germain-en-Laye,-chèvres-sur-les-ruines-du-jardins-d'Henri-IV.

  • St-Germain-en-Laye,-grande-terrasse-de-Le-Nôtre.

  • St-Germain-en-Laye,-la-Défense-vue-depuis-la-grande-terrasse.

  • St-Germain-en-Laye,-vestiges-du-château-neuf.

UN PEU D’HISTOIRE

L’origine de la ville de st Germain en Laye fut une abbaye dédiée au saint, fondée autour de l’an mil dans la forêt, alors nommée Lédia.

Vers 1124, le roi Louis VI  » le Gros  » fît construire une résidence royale à proximité, à l’emplacement du château vieux actuel et dès lors, de nombreux rois interviendront pour construire, qui une sainte chapelle, qui de merveilleux jardins en terrasses, ou encore des jardins classique ou paysager.

Le château visible actuellement, dit  » château vieux  » a été construit dans un style Renaissance par l’architecte Pierre Chambiges à la demande du roi François 1er et il englobe l’ancien donjon de Louis VI et la Ste Chapelle de Louis IX.

Un peu plus tard, le roi Henri II confia à l’architecte Philibert Delorme l’édification d’un  » château neuf  » en bordure du plateau dominant la Seine, bénéficiant ainsi d’un panorama extraordinaire.

Sur ordre du Roi Henri IV, et sous la direction d’Etienne Dupeyrac, le nouveau château fût orné de fantastiques terrasses et jardins à l’italienne, créés par Androuet du Cerceau et Thomas Francine, ornés de grottes et de jeux d’eaux et agrémentés des premiers parterres de broderies de l’histoire, imaginés par le paysagiste Claude Mollet.

Quelques dizaines d’années plus tard, pour un roi Louis XIV né au château, André le Nôtre dessinera des parterres classiques et construira à partir de 1669, l’impressionnante grande terrasse de 2km de long.

Hélas, dès la fin du XVIIe siècle, les belles murailles côté Seine s’écrouleront progressivement et en 1779, le comte d’Artois, frère de Louis XVI, fera abattre le château neuf dont ne subsiste que le pavillon où fût ondoyé le roi soleil à sa naissance.

Sous le roi Louis Philippe, l’arrivée du chemin de fer en Ville mutilera les grands parterres et une partie de la forêt, mais en guise de compensation, le souverain fera aménager un jardin  » à l’anglaise  » par l’ingénieur Alexandre Loasel de Trégoate.

Napoléon III sauva le château, alors en piteux état, par le décret du 8 mars 1862 décidant la création en ses murs d’un musée des antiquités nationales et l’architecte Eugène Millet, chargé du projet, fit détruire les pavillons ajoutés par Mansart à la fin du XVIIe siècle pour ne garder que les parties plus anciennes.

De nos jours, les jardins du châteaux sont prétextes à une agréable promenade au grand air, bénéficiant d’un point de vue exceptionnel sur la vallée de la Seine, le quartier de la Défense et le mont Valérien.

CHOSES REMARQUABLES

La copie de la colonne trajane dans les douves du château, les parterres d’André le Nôtre, le jardin paysager, la mini ferme de la forêt, la grande terrasse, la vigne, le pavillon Henri IV, les vestiges de jardins à l’italienne…

Faune

La proximité de la forêt permet l’observation de rapaces, buses, éperviers, faucons ainsi que de nombreux passereaux et écureuils.

Dans la mini ferme, nous observerons volailles, chèvres et moutons.

Flore

Le jardin paysager de Louis Philippe accueille de nombreux arbres et arbustes remarquable dont un fantastique hêtre à feuilles de fougère.

=> Retrouvons nous à la grille d’entrée des jardins, près de la sortie du RER A, st Germain en Laye .