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Les arbres remarquables du jardin des plantes

  • Jardin des plantes - Cèdre du Liban planté par Jussieu en 1734

  • Jardin des plantes, cerisier japonais de 1960

  • Jardin des plantes, chêne vilani de 1814.

  • Jardin des plantes, Métasequoia de 1948

  • Jardin des plantes, pistachier de 1702.

UN PEU D’HISTOIRE

Créé hors de Paris, et non sans mal à cause des oppositions de la Sorbonne, l’ancien « jardin royal des plantes médicinales » a vu le jour en 1635, sous le règne de Louis XIII, grâce à la pugnacité de son médecin et botaniste Guy de la Brosse.

Ouvert au public en 1640, il a obtenu immédiatement un grand succès grâce à ses cours de botanique, d’anatomie et de chimie, ainsi qu’à la qualité de ses intendants successifs.

Limité au début à sa « montagnette » et à de grands parterres bordés par un bras disparu de la Bièvre, le jardin a connu une grande expansion sous la direction du comte de Buffon, de 1739 à 1788 et a vu sa superficie doubler pour rejoindre la Seine.

Avant la disparition du célèbre intendant, un amphithéâtre sera installé par l’architecte Verniquet sur les terrains de l’hôtel de Magny récemment acquis, de nouvelles serres seront construites et le belvédère se verra couronné d’une gloriette métallique très novatrice.

Sauvegardé durant la Révolution, le jardin sera intégré en 1793 au tout nouveau Museum d’histoire naturelle qui décidera de créer une ménagerie, dirigée à ses débuts par Bernardin de st Pierre.

Sous Louis Philippe, des serres métalliques seront construites par Rohault de Fleury, puis les années 1930 verront la création du grand « jardin d’hiver » et du jardin alpin.

De nos jours subsistent de nombreux arbres remarquables qui vont nous servir de fil conducteur pour arpenter tout le jardin et évoquer les personnages ayant participé à leurs introductions.

CHOSES REMARQUABLES

Nous admirerons les descendants du robinier planté par Vespasien Robin dès 1636, l’érable de Crète installé sur le belvédère par Tournefort en 1702, le pistachier mâle qui a permis à Sébastien Vaillant de faire son discours sur la sexualité des plantes en 1717, le cèdre du Liban rapporté d’Angleterre par Bernard de Jussieu en 1734, le Sophora japonica introduit en 1747 sous forme de graines envoyée de Chine par le père d’Incarville, le pin laricio planté en 1774, année d’avènement du règne de Louis XVI, le chêne à gros fruit issu d’un gland envoyé d’Amérique en 1811 par André Michaux et le chêne vilani planté par Desfontaines en 1814, le Pinus wallichiana planté en 1844, le Métasequoia découvert en Chine seulement en 1941 et installé dès 1948 dans le jardin alpin, ainsi que le pin Wollemi trouvé récemment ( 1994 ) en Australie et présent au jardin depuis 2006.

Faune

Les toits du muséum hébergent depuis des dizaines d’années la plus ancienne colonie de goélands à Paris. Dans le jardin, les corneilles noires sont omniprésentes ainsi que les bruyantes perruches à collier. Les discrets pigeons colombins sont nombreux dans les grands platanes des allées et le jardin est le terrain de chasse et parfois de nidification des éperviers. La nuit, fouines, hérissons et chauve-souris hantent les lieux.

Flore

Durant notre déambulation, nous pourrons admirer au passage des plantes et fleurs spécifiques installées dans divers points du jardin: plutôt méditerranéennes sur le belvédère, annuelles dans l’allée centrale, montagnardes dans le jardin alpin ou classées par famille dans l’école de botanique.

=> Retrouvons nous au pied de la statue de Lamarck, à l’entrée du jardin côté Seine, par la place Valhubert.

Métro Gare d’Austerlitz.