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Balade naturaliste dans le parc de Chateaubriand

  • Domaine de Chateaubriand, chat et bancs gothiques.

  • Domaine de Chateaubriand, la tour Velleda.

  • Domaine de Chateaubriand, la vallée aux moutons.

  • Domaine de Chateaubriand, le salon de thé.

  • Domaine de Chateaubriand, les cariatides.

UN PEU D’HISTOIRE

Après avoir séjourné en Amérique en 1791, vécu à Londres durant la Révolution et voyagé en Orient en 1806, François René de Chateaubriand s’installe en 1807 dans la Vallée aux Loups, sur la commune de Chatenay Malabry.

Il personnalise alors une petite maison existante en rajoutant un fronton soutenu par des cariatides et entreprend la création d’un parc qui sera le reflet de ses idéaux.

Ce parc reprend l’idée d’une vallée entre deux massifs boisés, que l’on peut admirer depuis la maison.

L’écrivain va planter des arbres, dont certains sont encore visibles aujourd’hui, qui seront les souvenirs vivants de ses voyages: cyprès chauve et catalpa lui rappelleront l’Amérique, le platane incarnera la Grèce et le cèdre symbolisera le proche Orient.

Malgré une chute ancienne, le Catalpa bignonioides est toujours bien vivant et s’est abondamment marcotté, sa silhouette évoquant une parade nuptiale de couleuvres !

Chateaubriand va également aménager dans son parc une fabrique abritant une bibliothèque et un cabinet de travail, appelée tour Velleda du nom de l’héroïne de son roman « les Martyrs » (1808).
C’est là qu’il écrira plusieurs ouvrages: « le dernier Abencérage », « Itinéraire de Paris à Jérusalem », « les Martyrs » et qu’il commencera la rédaction de ses « Mémoires d’Outre-Tombe ».

Son épouse Céleste fera flanquer cette fabrique d’un oratoire pour dissuader l’homme célèbre d’y recevoir des maitresses !

Nommé ministre d’État en 1815 par le roi Louis XVIII, il sera destitué en septembre 1816 pour avoir critiqué la décision de dissoudre la Chambre introuvable, dans ses écrits (la Monarchie selon la Charte).

En proie à des difficultés financières, il sera d’abord contraint de vendre sa bibliothèque, puis finalement sa chère Vallée aux Loups qui sera achetée par son ami et créancier, le duc de Montmorency en 1818.

Passée en 1826 à la famille de la Rochefoucault-Doudeauville, la propriété sera louée un temps à son amie Madame Récamier qui le recevra à plusieurs reprises.

En 1914, le docteur Henri le Savoureux y installa une maison de repos où seront soignés les peintres Toulouse Lautrec et Jean Fautrier.

C’est enfin le département de la Seine, devenu le conseil départemental des Hauts de Seine, qui fait vivre la Vallée aux Loups depuis 1967 en y organisant de nombreuses expositions et manifestations.

CHOSES REMARQUABLES

La maison et ses dépendances, la tour Velleda, la glacière, le cèdre de Liban, le Catalpa couché, le grand cyprès chauve…

Faune

La prairie centrale est pâturée par des moutons, parfois accompagnés de choucas des tours.
Dans les arbres stationnent de grandes troupes de perruches à collier, tandis que dans le ciel planent souvent des rapaces: buses, éperviers, faucons crécerelles et hobereaux.

Flore

Les vieux cèdres, platanes, catalpa et cyprès chauve sont immenses.
Les tapis de cyclamen de Naples à l’automne et les massifs de rhododendrons au printemps sont très impressionnants.
Le parc fait la part belle à la flore spontanée, notamment aux grands châtaigners.

 

=> Retrouvons nous à la grille du parc, au 87 rue de Chateaubriand, à Chatenay Malabry, 92.
RER B, station Robinson.