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Jardin d'acclimatation; daims et chèvres.
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Jardin d'acclimatation; kiosque à musique et fondation Louis-Vuitton.
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Jardin d'acclimatation: l'ancien pigeonnier.
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Jardin d'acclimatation: les anciennes écuries.
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Jardin d'acclimatation: paon blanc dans le jardin coréen.
Un peu d’histoire
Comme souvent en matière de jardin parisien, nous avons là affaire à une création du Second Empire, l’idée étant à l’époque de montrer au public des animaux susceptibles de produire des choses exploitables par l’homme : vaches et moutons bien sûr, mais aussi lamas, autruches ou vers à soie.
L’initiative en revint à la Société Impériale Zoologique d’Acclimatation, présidée par Isidore Geoffroy st Hilaire, fils d’Etienne, créateur de la ménagerie du jardin des plantes avec Bernardin de st Pierre en 1793.
Créé par l’équipe habituelle de l’empereur, à savoir l’ingénieur Alphand, l’architecte Davioud et le paysagiste Barillet Deschamps, ce jardin de 19 ha fût inauguré le 25 août 1859.
Tous les animaux, y compris les éléphants Castor et Pollux, périrent durant le siège de 1870.
Dans les années 1900, c’était un lieu de loisirs et d’enseignement pour les familles qui pouvaient y trouver des séances de cinéma de plein air, des concerts, des numéros de cirque et des manèges.
De nombreuses expositions d’êtres humains venus de pays extra européens seront hélas également organisées au jardin jusqu’en 1931.
Sous la pression des riverains gênés par le bruit, le jardin se sépara en 1952 de ses manèges et de ses fauves.
En 1969, le site a accueilli le musée des Arts et tradition populaire dont les collections ont été récemment déménagée au MUCEM de Marseille.
L’ancien bâtiment sera bientôt transformé en lieu dédié à l’artisanat d’Art par la fondation LVHM, gestionnaire du parc à la suite d’une convention avec la Ville de Paris qui reste propriétaire.
Choses remarquables
La rivière enchantée, l’immense pigeonnier du XIXe siècle, les volières, le kiosque à musique, la maison japonaise, le jardin coréen, la rocaille des daims, le petit train, les anciennes écuries, la statue de Daubenton…
Faune
De nombreux oiseaux exotiques déambulent en semi liberté dans le jardin : paons blancs, tadornes casarca, demoiselle de Numidie, coréopse cendré…
d’autres sont visibles dans les volières, surtout perroquets et faisans d’ornements.
Lamas, ânes du Poitou ou lièvres des Flandres sont présents dans leurs enclos.
Flore
Le jardin abrite de grands arbres anciens et des créations récentes de massifs d’arbustes variés.
⇒ Retrouvons nous à l’entrée du jardin située au rond point de la route de la porte des Sablons à la porte Maillot, près du métro Sablons, ligne 1.