Visite guidée du parc de l’île st Germain

Un peu d’histoire

L’île tire son nom de l’abbaye de st Germain des Prés dont elle fût la propriété jusqu’à la Révolution, malgré une petite interruption en 1669, lorsque Louis XIV offrit à son fils l’île, qui prit alors le nom d’île Dauphine.

Le site est resté longtemps inhabité, seuls s’y trouvaient des troupeaux de bétail.

Après la Révolution, l’île et l’ancien château des Bourbon Conti à Issy furent achetés par la famille Lépine, qui vendit en 1853 une partie des terrains insulaires à la société des verreries et glaces de Montluçon.

Cette société fît construire la passerelle actuelle ( alors en bois ), les deux bâtiments néoclassiques et quatre grandes halles. dont une seule subsiste, transformée en poneys club.

A la fin des années 1850, le  comptoir central de crédit, nouveau propriétaire, tenta de rentabiliser son achat par des projets d’abattoirs ou de grands moulins jamais réalisés, mais en 1867, le site accueilli le volet agricole de l’exposition universelle qui se tenait sur le champ de Mars.

A cette époque, l’île était encore fréquentée par des artistes qui y peignaient des bords de Seine bucoliques, mais la pointe aval s’urbanisait déjà depuis la construction du pont de Billancourt en 1861.

Après la guerre de 1870, c’est l’armée qui racheta les terrains et fit construite de nouveaux bâtiments, dont la boulangerie, hélas détruite, qui accueillit un temps un mur végétal du botaniste Patric Blanc.

Dans les années 1960, des schémas directeurs préconisèrent de transformer l’ïle en zone industrielle, mais grâce à la mobilisation des maires des villes voisines, le site fut sauvé et en 1978 commencèrent les travaux de création du parc.

Une première tranche de 10h, d’aspect assez horticole fut inaugurée en 1980, complétée la décennie suivante par une nouvelle partie à l’ambiance plus naturelle, portant la superficie actuelle à 22ha.

Choses remarquables.

Les 4 sculptures dans des troncs d’arbres abattus par la tempête de 1999, le 3 mares aux grenouilles, les ruches de Pik Pik environnement, la tour aux figure de Dubuffet, le jardin des découvertes de Pierre Nessmann, les jardins clos de Thierry Bouchet,  le jardin méditerranéen, les jardins imprévus d’ Yves Deshayes…

Faune

L’île est fréquentée par des hérissons et de nombreux oiseaux dont les perruches à colliers, les faucons crécerelles et  les éperviers d’Europe.

Une station d’oxygénation aide la Seine à accueillir les 25 espèces de poissons parisiens.

Flore

L’île accueille de nombreuses plantes indigènes dont des orchidées sauvages comme l’orchis bouc.

Le jardin méditerranée abrite cistes, romarins, immortelles d’Italie et autres essences du sud.

Près de la Seine pousse un gigantesque et rare peuplier noir.

⇒ Retrouvons nous à l’entrée de la passerelle, au 170 quai de Stalingrad à Issy les Moulineaux.

Station Jacques Henri Lartigues du T2.